Du manifeste « Pour une littérature-aventureuse » à l’idée de « Littérature-monde » : à Étonnants Voyageurs, la nécessité de dire le monde, et le refus d’une littérature nombriliste, formaliste, qui n’aurait d’autre objet qu’elle même. Pour en finir une bonne fois avec les prétentions des avants-gardes et le poids des idéologies. Découvrez l’histoire.
Deux ans après la publication du Manifeste pour une littérature-monde et après une année extrêmement riche en développement pour la littérature défendue par le Manifeste (plusieurs prix littéraires majeurs - dont le Goncourt -, de nombreux colloques internationaux) rencontre entre les écrivains signataires du Manifeste et trois universitaires de renom. Une rencontre passionnante et déterminante quant aux enjeux et aux perspectives ouvertes par le Manifeste.
Sébastien Doubinsky, co-organisateur du colloque autour de la littérature-monde qui s’est déroulé les 27 et 28 novembre derniers au Danemark, revient pour nous sur ces rencontres passionnées.
JMG Le Clézio a prononcé le 6 décembre 2008 son discours devant l’Académie de Suède. Nous publions ici intégralement ce discours qui fait l’apologie d’une littérature universelle.
C’est le titre du colloque qui, du 27 au 28 novembre 2008 à l’université d’Århus au Danemark, accueille le premier des grands rendez-vous internationaux de l’hiver autour de la littérature-monde.
On n’invente rien, c’est ce qu’en dit le journaliste Boyd Tonkin dans le quotidien The Independent, repris par Courrier International, en titrant : J.M.G. LE CLÉZIO, PRIX NOBEL 2008 - Eloge de la littérature-monde !
Le 28 janvier 2009, dans le cadre du festival Temps de Parole de Dijon, Michel le Bris et Tanella Boni étaient invités par l’association "Autour de l’Afrique" à débattre du Manifeste pour une Littérature-Monde avec Jacques Poirier et Brigitte Bercoff, professeurs à l’Université de Bourgogne.
Lorsque j’ai appris, en lisant le journal, qu’un manifeste de ce type
avait été publié, puis que je l’ai lu, j’ai d’abord été surpris.
Agréablement surpris. Ce qui me frappait n’était pas tant le contenu en
lui-même, certes profondément intéressant et pertinent, mais ce qui me
frappait était le principe du manifeste…
L’art de vivre se confond avec l’art de lire. La littérature étant une affaire sérieuse mais pas triste, l’art de la lecture est un bonheur toujours recommencé. Voici quelques réflexions sur la littérature de grand vent…