MOELE Kgebetli

Afrique du Sud

28 mars 2013.
 

Biographie

Revendiquant son appartenance à la "génération Kwaito " - ces jeunes auteurs noirs dont les écrits corrosifs reflètent les préoccupations de la jeunesse sud-africaine - Kgebetli Moele a commencé à écrire en 1991, tandis que l’apartheid s’achevait. Pendant des années, il multiplie des créations pour la radio, le théâtre ou le cinéma, mais c’est avec son premier roman Room 207 qu’il accède véritablement à la reconnaissance. Son style, contemporain et direct, inscrit Kgebetli Moele dans la même constellation de jeunes écrivains sud-africains que Niq Mhlongo ou Sello Duiker.

La traduction de son premier roman, Chambre 207, paraît en 2010 aux éditions Yago. À Hillbrow, quartier mal famé de Johannesburg, six étudiants sud-africains habitent ensemble une chambre dans un hôtel délabré : la 207. Ils y partagent leurs illusions, leurs désillusions, les filles, l’argent, l’alcool, la drogue… Entre cynisme et espoir, ce portrait sans concession de la jeunesse post-apartheid lui a valu le H.C Bosman pour la meilleure oeuvre de fiction et une nomination pour le prestigieux Commonwealth Writer’s Prize.


Bibliographie :


Présentation de Chambre 207

Hillbrow : un quartier mal famé de Johannesburg, « la cité des rêves », elle-même considérée comme la ville la plus dangereuse du monde. Autrefois quartier cosmopolite et bourgeois, Hillbrow est aujourd’hui une cité dortoir où scintillent encore quelques restaurants, cafés et night-clubs. Un luxe clinquant y côtoie la misère. C’est la banlieue la plus densément peuplée de toute l’Afrique du Sud. Un endroit où personne ne veut s’éterniser.

Pendant plus de dix ans, six jeunes hommes y partagent la même chambre dans un hôtel délabré. Ils vivent, mangent et dorment tous ensemble. Espèrent, rient et pleurent ensemble. Réussir à s’en sortir est leur but. La musique, les filles et la fête sont leurs passions. Leurs vies sont décrites sans complaisance, avec ce qu’elles comportent de beauté, d’espoirs et de fourvoiements, – ce qui permet à l’auteur de projeter une lumière crue sur le quotidien de la jeune génération noire confrontée à la pauvreté, à la violence et aux préjugés de toutes sortes.


Revue de presse :