Invités depuis 1990

GUERRA Ève

France/Congo

Rapatriement (Grasset, 2024)

© JF-PAGA

Ève Guerra a 34 ans. Elle grandit au Congo-Brazzaville qu’elle fuit pendant la guerre civile. Elle est aujourd’hui enseignante de latin, de grec ancien et de français, chroniqueuse pour Lire et autrice d’un recueil de poésie. Dans ce premier roman à teneur autobiographique, Rapatriement (Grasset, 2024) Ève Guerra entremêle et dénoue avec puissance deuil, exil, non-dits et souvenirs d’enfance.


Bibliographie

Romans

  • Rapatriement (Grasset, 2024)

Poésie

  • Corps profonds (Le Réalgar, 2022)
Rapatriement

Rapatriement

Grasset - 2024

Annabella Morelli, vingt-trois ans, habite dans le Vieux Lyon, loin du Congo-Brazzaville où elle est née. Elle est étudiante, amou-reuse et se rêve poétesse. Ses parents : un ouvrier franco-italien exilé en Afrique ; une villageoise congolaise, devenue mère trop jeune.
De son enfance, Annabella se rappelle l’odeur du karité, les danses endiablées et les éclats de rire. Jusqu’au Noël de ses sept ans où la colère de son père explose et sa mère quitte le domicile familial : Annabella grandit vite, dans l’ombre de son père et de ses excès. Lorsqu’elle apprend la mort de ce dernier, resté en Afrique, son monde s’effondre pour la deuxième fois.
Confrontée à la question du rapatriement du corps en France, Annabella enquête, se perd, fouille et démêle bien plus que ce qu’elle cherchait. Secrets de famille, mensonges, corruption. Jusqu’à la dernière page, nul ne sera épargné, pas même elle.
Un premier roman haletant qui signe la naissance d’une écrivaine.


  • « Ève Guerra, 34 ans, enseignante de grec ancien, de latin et de français, signe son premier roman, d’inspiration autobiographique. Sa langue agile mêle descriptions romanesques, prose poétique et dramatique, abolissant les frontières entre bruits et paroles, dialogue intérieur et conversations. Comme pour nous avertir que ce qu’il y a à démêler est à ce point tissé de mensonges que les fils devront être tirés un à un. » Le Monde
  • « Du Vieux Lyon aux forêts gabonaises, de la côte Atlantique au quartier de Bonapriso à Douala, Ève Guerra tisse un premier roman éblouissant, marqué par l’exil, les non-dits et la douloureuse poésie d’un vers de Baudelaire. » Livres Hebdo