« Ni le vrai, ni le faux. La fiction oblige donc à supposer un autre mode de connaissance que la connaissance discursive, qui serait le propre de l’imagination – elle oblige à penser une imagination créatrice. »
« Ni le vrai, ni le faux. La fiction oblige donc à supposer un autre mode de connaissance que la connaissance discursive, qui serait le propre de l’imagination – elle oblige à penser une imagination créatrice. »
Cette sensation aiguë, bouleversante, de la présence du monde autour de vous, cette ivresse légère quand vous sentez qu’il vous traverse, qu’en cet instant fragile vous ne faites plus obstacle. (…) Une puissance tout à la fois lumineuse et obscure, créatrice et destructrice, qu’ils eurent à découvrir à l’œuvre aussi en eux…
Du manifeste Pour une littérature-aventureuse à l’idée de « Littérature-monde » : à Étonnants Voyageurs, la nécessité de dire le monde, et le refus d’une littérature nombriliste, formaliste, qui n’aurait d’autre objet qu’elle même. Pour en finir une bonne fois avec les prétentions des avants-gardes et le poids des idéologies.
« Conrad et Stevenson nous en apprennent-ils moins sur les tropiques que Malinowski, et Chateaubriand ou Proust que Lévi-Strauss sur l’homme en société ? Pourquoi les écrivains (les grands) disent-ils mieux le monde que les anthropologues patentés ? »