Dim. 14h, Grande Passerelle 2

Ouvrir les chemins du sensible

Face à l’obsolescence programmée des habitats terrestres, le diagnostic est posé : nous vivons une crise de la sensibilité. Fermé·es à la diversité du vivant, nous oublions d’en prendre soin et l’abîmons avec nous. En contrepoint et pour remède, Vinciane Despret, qui fait l’hypothèse d’une écriture animale, Olivier Remaud, qui observe le mouvement des montagnes et Bérengère Cournut qui fait de l’eau un personnage majeur de l’histoire qu’elle conte, nous incitent à nous remettre, par la sensibilité, au diapason de ce qui vit.

Une rencontre animée par Arnaud Wassmer, suivie de la projection du film Les Eaux de Pastaza d’Inês T. Alves : une plongée au cœur de la forêt amazonienne en compagnie d’un groupe d’enfants qui vit et joue au rythme de sa faune et de sa flore, avec un sens aigu de la communauté.