Bibliographie
- Central Station (Mnémos, 2024)
- Aucune terre n’est promise (Mü, 2021)
- La Mafia des bonbons (Castelmore, 2018)
- Quand un homme rêve (Terra Nova, 2017)
- Osama (Panini, 2013)
Central Station (Mnémos, 2024)
Cet écrivain et chroniqueur israélien aime explorer les genres littéraires autant que les territoires du monde, réels ou imaginaires. Avant de s’installer à Londres, Lavie Tidhar a vécu au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, ainsi qu’au Laos et à Vanuatu. Il a gagné de nombreuses récompenses dont le prestigieux World Fantasy Award du meilleur roman pour Osama (Panini, 2013), s’imposant comme une figure incontournable de la science-fiction contemporaine. Après Aucune Terre n’est promise (Mü, 2021), une remarquable uchronie politique sur le conflit israélo-palestinien, l’auteur revient cette année avec Central Station (Mnémos, 2024), un roman futuriste bouillonnant. Dans un spatioport de Tel-Aviv, humains mais également robots, IA, créatures génétiquement modifiées et autres entités extra-terrestres se croisent, se mélangent, s’unissent, au hasard des rencontres et des chapitres.
Bibliographie
Boris Chong vit sur Mars depuis de nombreuses années. À son retour sur Terre, il atterrit à Central Station, un hub interplanétaire où l’humanité s’est réfugiée pour échapper aux ravages de la pauvreté et de la guerre : un véritable carrefour où se croisent des humains, des augmentés, des robots, des IA, des créatures génétiquement modifiées et même des entités extra-terrestres. Depuis son départ, bien des choses ont changé et c’est l’histoire de plusieurs vies qu’il va découvrir, entre une ancienne amante, un enfant aux dons étranges, un père malade, un cousin amoureux, un cyborg mendiant ou encore une data-vampire dont la présence est interdite sur Terre. De carrefour des planètes, Central Station devient alors le carrefour d’une humanité faite de débrouillardises, de sensibilités et d’amours, où chaque vie à son importance et chaque destin son parcours unique.
Lavie Tidhar nous offre une vision d’un futur et d’une humanité qui portent en eux la mosaïque d’un avenir fascinant, d’un monde en mutation constante où l’espoir est toujours présent.
Prix John-Wood-Campbell Memorial du meilleur roman de science-fiction
Traduction de Julien Bétan