En 2006, Axel Salvadori-Sinz achevait ses études d’anthropologie. Son mémoire devait porter sur ce camp de Yarmouk où il rencontra alors une bande de copains, trois garçons et deux filles, comme lui passionnés de cinéma, de photo et de théâtre.
Sa vie en fut changée. Il reviendra à huit reprises, entre 2009 et 2011, pour y tourner clandestinement un documentaire dont ses amis sont les héros.
Les Chebabs de Yarmouk sorti en salles le 18 mars, retrace la survie d’un monde aujourd’hui disparu.
Bombardé à plusieurs reprises, affamé, privé d’eau, soumis aux arrestations et à la terreur des services syriens, le camp palestinien est désormais quasi vidé de ses occupants. Les Chebabs se sont dispersés, exilés une fois de plus. Mais leur voix nous touche au cœur.