VUILLEMIN Lune

France

Border la bête (La Contre Allée, 2024)

© Seb Germain

Née en 1994, Lune Vuillemin a grandi au fond d’une forêt occitane puis a vécu en Colombie-Britannique, au Québec et en Ontario. Aujourd’hui, elle réside dans le sud de la France, où elle écrit, toujours à la recherche du vivant, entre les arbres, à flanc de falaise ou dans la garrigue, un roman et son carnet d’écriture dans la poche. Après Quelque chose de la poussière (Éditions du Chemin de fer), un récit lumineux des grands espaces et de la sauvagerie, l’autrice s’intéresse aux rapports entre l’humanité et ce qui l’entoure dans Border la bête (La Contre Allée, 2024), nommé pour le Prix François Sommer 2024. Un second roman magnétique et sensoriel, incarné par la faune, la flore et les êtres multiples d’un territoire imaginaire, inspiré des terres canadiennes et pyrénéennes.


Bibliographie

  • Border la bête (La Contre Allée, 2024)
  • Quelque chose de la poussière (Les éditions du chemin de fer, 2019)
Border la bête

Border la bête

La Contre Allée - 2024

Tout me rappelle combien le sol sous nos pieds est fragile.
 
Sur les berges d’un lac gelé, la narratrice assiste au sauvetage d’une orignale. Touchée par Arden, la femme aux mains d’araignée, et Jeff, l’homme à l’œil de verre, qui se démènent l’un et l’autre pour sauver l’animale, elle décide de les accompagner dans le refuge dont ils s’occupent.

Au cœur d’une nature marquée par les saisons, où humains et non-humains tentent de cohabiter, notre narratrice apprivoisera ses propres fêlures tout en apprenant à soigner les bêtes sauvages, et à interpréter les sons et les odeurs de la forêt et de la rivière.

Dans ces lieux qui façonnent les êtres qui les peuplent, comment exister sans empiéter sur ce qui nous entoure ?


Border la bête, présenté par Lune Vuillemin

« J’ai travaillé un hiver en Ontario au Canada, dans un centre de soin pour la faune. C’est là-bas que je me suis retrouvée au plus proche de la vulnérabilité du monde sauvage. Formée par des personnes consacrant leur quotidien aux soins des bêtes, je passais mes journées dans la terre, l’odeur de la peur et la paille trempée d’urine. C’est la mort d’une femelle orignale, après un sauvetage de plus de 12 heures, qui est à l’origine de ce roman. Cette expérience ne m’a jamais quittée. »