PEZUASHVILI Iva

Après avoir vécu à Erevan puis à Bakou, Guéna et Mila, arméniens,
habitent Tbilissi en Géorgie. C’est le ! avril, jour de commémoration
nationale. C’est aussi leur anniversaire de mariage et le jour de l’anniversaire
de Mila. Mais, tous les membres de la famille semblent l’avoir oublié,
tant ils sont obnubilés par leurs soucis.
Encore follement amoureux de sa femme, Guéna essaie de surmonter
une nouvelle journée dans sa vie ratée. Mila, qui ne lui fait plus confi ance,
tente de planifi er un avenir sans lui. Zéma, leur fi lle, qui travaille pour la
police, a décidé que la vengeance était le seul but qu’elle se fi xait dans la
vie. Le fi ls, Lazare, rêve de devenir rappeur, tout en étant livreur.
Tous doivent survivre à cette journée, qui convoque les confl its, les
drames et les espoirs ainsi que les démons et les fantômes du passé,
dans Tbilissi, où ils ont cru pouvoir bâtir une vie meilleure mais où ils se
heurtent à l’histoire soviétique gangrénée par la corruption, la violence et
les magouilles politiques.

D’une rare actualité, Le Bunker de Tbilissi d’Iva Pezuashvili est un
roman explosif, au ton rageur, cynique et déjanté, sur la période post-soviétique où les liens intrinsèques avec la Russie sont, comme en Ukraine,
extrêmement complexes et privent la Géorgie d’un avenir serein, alors
qu’elle se trouve aux portes de l’Europe.

Traduit du géorgien par Marika Megrelishvili

• « Le deuxième roman de l’écrivain et cinéaste géorgien né en 1990, son premier traduit en français, a remporté le prix de littérature de l’Union européenne en 2022, facilitant sa traduction dans plusieurs pays européens. Incisif, cruel et drôle, il participe d’une nouvelle génération de textes engagés, qui donnent envie d’être suivis. » Libération

• « Ecrit avec un humour noir décapant, Iva Pezuashvili nous offre des portraits de destins déchirés par l’Histoire et des trajectoires humaines désespérées. Un livre poignant, singulier. » 20 Minutes

• « D’une rare actualité, « le Bunker de Tbilissi » est un roman explosif, au ton rageur, cynique et déjanté, sur la période post-soviétique où les liens intrinsèques avec la Russie sont, comme en Ukraine, extrêmement complexes et privent la Géorgie d’un avenir serein, alors qu’elle se trouve aux portes de l’Europe. » L’Obs