NEVO Eshkol

Israël

Turbulences (Gallimard, 2024)

© Catherine Hélie

Ce romancier et enseignant né à Jérusalem, est l’un des grands noms de la littérature israélienne. Acclamé par la critique et le grand public dans son pays, il est aussi publié dans le monde entier. Son premier roman traduit en français, Quatre maisons et un exil (Gallimard, 2008), a reçu le Prix d’or de l’Association des éditeurs de livres et le Prix FFI-Raymond Wallier au Salon du Livre de Paris. Dans Turbulences (Gallimard, 2024), Eshkol Nevo reprend l’ironie subtile et la construction qui lui avait si bien réussi dans Trois étages (2018, Gallimard), adapté au cinéma par Nanni Moretti en 2021. Dans ce nouveau recueil composé de trois histoires d’amour ambivalentes, l’auteur fouille magistralement les relations humaines et porte un regard lucide sur la société israélienne.


Bibliographie

  • Turbulences (Gallimard, 2024)
  • La dernière interview (Gallimard, 2020)
  • Trois étages (Gallimard, 2018)
  • Jours de miel (Gallimard, 2016)
  • Neuland (Gallimard, 2014)
  • Le cours du jeu est bouleversé (Gallimard, 2010)
  • Quatre maisons et un exil (Gallimard, 2008)
Turbulences

Turbulences

Gallimard - 2024

Une lune de miel en Amérique du Sud tourne au cauchemar. Un médecin-chef d’un hôpital de Tel-Aviv se sent étrangement proche d’une jeune femme de son service jusqu’à éprouver le besoin impérieux de la protéger. Un couple marié a pour habitude de se promener le samedi matin dans un verger à la périphérie de la ville, mais lorsque l’homme entre pour un instant dans le jardin, il disparaît sans laisser de traces.

Trois histoires d’amour turbulentes et non conventionelles s’entrecroisent et nous plongent dans l’énigme qui se trouve au cœur de toute intimité. Sans délaisser l’ironie si caractéristique de son écriture, Eshkol Nevo fouille les relations humaines en utilisant habilement les mécanismes du thriller.

Traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche


  • « Empruntant leur énergie narrative diablement efficace au roman noir sinon au thriller, les trois novelas de Turbulences s’avèrent ainsi des réflexions, ou peut-être plutôt des variations, au sens musical, sur l’exégèse, cette lecture toujours recommencée. Qui est aussi un puissant moteur d’écriture. » Le Monde
  • « En Israël, trois histoires d’amour, liées entre elles de manière subtile, plongent les protagonistes dans l’angoisse. Ironique et brillant. » Le Figaro
  • « L’auteur ausculte, de main de maître, l’âme angoissée de ses compatriotes, soumis à la tension chronique quotidienne. » L’Humanité