Jim Nisbet est le mouton noir du polar. Cet esthète, qui cite volontiers Dostoïevski, Stendhal, Proust, Genet ou Huysmans, investit le roman noir pour mieux le pervertir. « Merveilleux illusionniste du style et du verbe » selon Jean-Pierre Deloux, son exégète, Nisbet détourne les codes, massacre les clichés, intellectualise son propos et ne cesse de s’interroger sur la fonction du roman. Il n’empêche : ses romans noirs frappent par leur puissance et leur originalité.
“ Le Chien d’Ulysse ”, “ Sous le signe du rasoir ”, “ Prélude à un cri ”, tous publiés en France chez Rivages : chaque nouveau polar de Nisbet est l’occasion d’une descente aux enfers. Son opus, “ Le Codex de Syracuse ” n’échappe pas à la règle, et "Traversée vent debout" confirme son immense talent.
Vient de paraïtre un inédit "Le Petit traité de la fauche".
- Traversée vent debout (Rivages, 2012)
- Le Codex de Syracuse (Rivages, 2004)
- Prélude à un cri (Rivages, 1997)
- Sous le signe du rasoir (Rivages, 1994)
- Le Chien d’Ulysse (Rivages, 1993)