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Des heures aux arrêts

L’Harmattan

Reclus pendant le confinement sanitaire dans une station-service qu’il a transformée en théâtre, Gwenaël De Boodt écrit chaque soir un poème qu’il envoie à ses abonnés. Du carrefour désormais désert où résiste cette verrue honnie par certains, et et écrin de poésie pour d’autres, il observe le silence et les traces d’une frénésie suspendue, folie mécanique et mobilité forcenée dont il ne s’est jamais accommodé depuis son retour d’une longue marche à pied de Bretagne en Roumanie il y a vingt ans. Sur la scène, des livres et des fantômes. Dans son corps, des révoltes, des joies, des espoirs, des amertumes, des visions qu’il faut dompter par le verbe et dont il faut parfois laisser éclater la sauvagerie. Car le monde qui se prépare est celui des domestiques et du contrôle et qu’il n’y a rien à réinventer mais tout à poursuivre d’un chant qui ne doit pas s’éteindre.

Des heures aux arrêts

Des heures aux arrêts

L’Harmattan - 2022

Reclus pendant le confinement sanitaire dans une station-service qu’il a transformée en théâtre, Gwenaël De Boodt écrit chaque soir un poème qu’il envoie à ses abonnés. Du carrefour désormais désert où résiste cette verrue honnie par certains, et et écrin de poésie pour d’autres, il observe le silence et les traces d’une frénésie suspendue, folie mécanique et mobilité forcenée dont il ne s’est jamais accommodé depuis son retour d’une longue marche à pied de Bretagne en Roumanie il y a vingt ans. Sur la scène, des livres et des fantômes. Dans son corps, des révoltes, des joies, des espoirs, des amertumes, des visions qu’il faut dompter par le verbe et dont il faut parfois laisser éclater la sauvagerie. Car le monde qui se prépare est celui des domestiques et du contrôle et qu’il n’y a rien à réinventer mais tout à poursuivre d’un chant qui ne doit pas s’éteindre.