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Dictionnaire amoureux de la traduction

Plon

D’une entrée à l’autre de ce Dictionnaire amoureux, Josée Kamoun nous fait rêver, rire, et réfléchir au fil de ce que nous dit la traduction sur l’inépuisable, l’ensorcelante ambiguïté du monde. Passeurs de frontières, questionneurs permanents du langage et de la langue, les traducteurs sont à fois les instruments et les agents du devenir.

Tout dictionnaire amoureux, partage de plaisirs, suppose une diversité de tons, fantaisiste, érudit, méditatif, euphorique, mélancolique, etc… et avec elle, une diversité des registres, ici références à l’histoire, la philosophie, la linguistique mais aussi anecdotes, rencontres, portraits.
Varie de même la distance au propos : l’autrice évoque plusieurs aspects de son expérience. Certaines entrées sont des analyses, d’autres jouent sur le rêve et l’émotion (ce qui nous lie à un texte, nous et personne d’autre.)
Mais cet inventaire, pour primesautier et dilettante qu’il paraisse à première vue, devra révéler une cohérence en profondeur, une appréhension globale de la démarche des traducteurs qui personnifient d’une certaine manière l’homme du XXIe siècle avec ses curiosités, ses incertitudes et son besoin de « communautés », voire son besoin de « fusion » en contradiction du moins apparente avec son appétit d’autodéfinition identitaire.
Créatures des carrefours, passeurs de frontières, figures de l’hospitalité à travers les siècles, mais par-dessus tout questionneurs permanents, du langage, de la langue, de la représentation du monde qui s’ensuit, de l’œuvre elle-même et de son statut, ils sont à la fois les instruments et les agents du devenir. La traduction est un révélateur des contradictions parfois dynamiques qui agitent la société « mondialisée ».

Dictionnaire amoureux de la traduction

Dictionnaire amoureux de la traduction

Plon - 2022

D’une entrée à l’autre de ce Dictionnaire amoureux, Josée Kamoun nous fait rêver, rire, et réfléchir au fil de ce que nous dit la traduction sur l’inépuisable, l’ensorcelante ambiguïté du monde. Passeurs de frontières, questionneurs permanents du langage et de la langue, les traducteurs sont à fois les instruments et les agents du devenir.

Tout dictionnaire amoureux, partage de plaisirs, suppose une diversité de tons, fantaisiste, érudit, méditatif, euphorique, mélancolique, etc… et avec elle, une diversité des registres, ici références à l’histoire, la philosophie, la linguistique mais aussi anecdotes, rencontres, portraits.
Varie de même la distance au propos : l’autrice évoque plusieurs aspects de son expérience. Certaines entrées sont des analyses, d’autres jouent sur le rêve et l’émotion (ce qui nous lie à un texte, nous et personne d’autre.)
Mais cet inventaire, pour primesautier et dilettante qu’il paraisse à première vue, devra révéler une cohérence en profondeur, une appréhension globale de la démarche des traducteurs qui personnifient d’une certaine manière l’homme du XXIe siècle avec ses curiosités, ses incertitudes et son besoin de « communautés », voire son besoin de « fusion » en contradiction du moins apparente avec son appétit d’autodéfinition identitaire.
Créatures des carrefours, passeurs de frontières, figures de l’hospitalité à travers les siècles, mais par-dessus tout questionneurs permanents, du langage, de la langue, de la représentation du monde qui s’ensuit, de l’œuvre elle-même et de son statut, ils sont à la fois les instruments et les agents du devenir. La traduction est un révélateur des contradictions parfois dynamiques qui agitent la société « mondialisée ».