« Venir me réfugier au lac, comme ce matin, m’apaise, car il me rappelle qui nous avons été et qui nous sommes toujours. Pekuakami : ta surface lisse se mêle à l’horizon, le soleil s’y mire comme dans une glace, et ce miroir me renvoie à tous mes souvenirs. »
Au soir de sa vie, sur les rives de Pekuakami – le majestueux lac Saint-Jean, au Québec –, Almanda remonte le fil de son existence, comme autrefois les rivières. Orpheline, elle est élevée par un couple de modestes fermiers qui la destine aux travaux des champs. Mais sa rencontre amoureuse avec un jeune chasseur innu va tout bouleverser : elle quitte alors les siens et rejoint le clan des Atuk-Siméon dont elle partagera le quotidien et auprès de qui elle apprendra à vivre en forêt.
Centré sur le destin singulier d’une femme éprise de liberté, ce roman relate, sur un ton intimiste, la fin du mode de vie traditionnel des peuples nomades du nord-est de l’Amérique, contraints à la sédentarité. Almanda Siméon est l’arrière-grand-mère de l’auteur, sa kukum.
Écrivain, journaliste à Montréal, Michel Jean est issu de la communauté innue de Mashteuiatsh.
- « “Je n’ai pas la prétention de croire que ma famille est si importante qu’elle justifie un livre. Je voulais juste qu’à travers des personnages authentiques qui incarnent de vraies valeurs, les gens ressentent ce que les Autochtones ont ressenti.” (…) À sa manière, Michel Jean ajoute sa pierre à la réconciliation et à une meilleure compréhension mutuelle. » La Presse
- « Les lecteurs québécois se sont engouffrés dans la découverte de cette culture brisée et de ce pan de leur passé encore si méconnu et si peu enseigné dans les écoles de la province. Couronné par le prix littéraire France-Québec en novembre 2020, le septième roman du journaliste et écrivain Michel Jean, paru chez Libre Expression, s’est écoulé à plus de 70 000 exemplaires. Début juin, Kukum était encore en tête des ventes dans les librairies de Montréal. » Le Monde