« A l’origine, il devait être question d’amour ou plutôt d’histoires d’amours inachevées, ou parce qu’elles s’achèvent mal ou parce qu’elles ne commencent jamais. J’imaginais une histoire légère comme un milieu d’été avec une femme qui parle beaucoup et des hommes qui passent trop vite. C’est après l’avoir écrite, que j’ai réalisé ce que j’en avais fait. Je crois y avoir glissé autant de rire que de colère, autant de “petites choses qui font battre le cœur” que quelques réflexions plus profondes sur notre société française. »
L’héroïne de ce roman est écrivaine. Au lendemain d’une rupture sentimentale qui fait mal, elle a peur de ne plus savoir aimer, de n’avoir rien de bon à écrire, de ne pas exister dans une société où elle n’a pas de place. L’a-t-elle perdue, cette place ? en a-t-elle seulement occupée une ? Ce sont ces questions-là qu’elle se pose et d’autres, comme : Comment se débarrasser d’un amant encombrant ? La magie antillaise est-elle encore efficace ? Quand faut-il confesser à sa mère qu’elle ne sera jamais grand-mère ? Qui est Maya Angelou ?
Elle se souvient des hommes qu’elle a aimés, de ses histoires d’amour qui l’ont souvent menée en Afrique. C’est là qu’elle est devenue romancière, qu’elle a commencé à penser, à regarder le ciel pour voir su Dieu y était. Je ne suis pas un homme qui pleure est un livre bouleversant. Il dit la quête d’une femme, le mensonge des origines, les rêves toujours déçus des mères, les hommes qui s’enfuient et ce qu’ils laissent, et l’écriture qui emporte tout.
Revue de presse
- « Amour, sexe, couleur de peau et lutte des classes. Dans son nouveau roman, l’auteure exprime, avec autant d’âpreté que d’humour, la rage d’une femme qui ne trouve pas sa place » Marie Claire
- « Roman ou récit autobiographique ? Peu importe après tout. En tout cas, le « je » est de mise. C’est donc à la première personne que Fabienne Kanor, dans son savoureux nouveau roman. (…) Le livre, bien enlevé, baigne dans une atmosphère humoristique et caustique. Les hommes, vus par la plume acerbe et talentueuse d’une femme, en prennent pour leur grade. Il y a pas mal de lâches, d’êtres pusillanimes, de bons et de mauvais amants, et de plus ou moins beaux gosses. » France Info