Dans la lignée de Ryszard Kapuściński et de V. S. Naipaul, Anjan Sundaram raconte une année de quête de vérité, une poursuite effrénée dans un pays ravagé par la misère et la violence.
Sa route est toute tracée : études de mathématiques dans la prestigieuse université américaine Yale et offre d’emploi chez Goldman Sachs. Un chemin balisé que le jeune Anjan Sundaram décide de quitter en 2005. Il abandonne tout pour plonger dans l’inconnu et prend un aller simple pour la République démocratique du Congo. Il sera désormais reporter. Ou, plutôt, essaiera de le devenir. Car derrière le romantisme de la vie d’aventures, Anjan Sundaram découvre une réalité hostile. De déconvenues en rebondissements, l’apprenti journaliste doit apprendre à survivre dans la jungle urbaine de Kinshasa. Malgré l’euphorie de l’élection présidentielle de 2006 – premières élections libres et démocratiques depuis quarante ans –, la chaleur paralysante est à l’image d’un pays qui suffoque.
Entre reportage journalistique et roman d’aventures Kinshasa jusqu’au cou est le portait sensible et humain d’un pays trop souvent réduit aux gros titres de journaux. Anjan Sundaram prend le temps de nous dévoiler la République démocratique du Congo dans toute sa complexité à travers la description d’une ville hors norme, une galerie de personnages éloquente et des aventures inédites.
traduit de l’anglais (Inde) par Charles Bonnot
Revue de presse
- Fruit d’une expérience éprouvante, son livre raconte un pays aux énergies terribles et aux immenses ressources. D’une plume aussi épique qu’informative, Sundaram (Prix Reuters 2006) raconte un Congo vivant qui ne peut se deviner depuis le bar d’un grand hôtel climatisé. (Eric Dussert, Le Monde Diplomatique)
- Un aller-simple en poche, il débarque à Kinshasa avec un objectif unique : devenir journaliste. C’est cette histoire qu’il raconte dans son livre Kinshasa jusqu’au cou (RFI)
- Tout au long de sa monographie, écrite comme au hasard de ses mésaventures et teintée de quête personnelle, Sundaram pose des questions – les enfants des rues sont-ils parfois heureux ? Pourquoi les chefs de guerre semblent-ils appréciés ? – tout en se gardant le plus souvent d’y apporter des réponses trop tranchées. (jeuneafrique.com)