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Le pays du passé

Gallimard

Années 1990. Le narrateur, un écrivain bulgare, se lie d’amitié lors d’un colloque littéraire avec un homme nommé Gaoustine. Étrange et chaleureux, ce dernier lui écrit des lettres datées des années 1930, avant de disparaître. Le narrateur se met alors à sa recherche et va découvrir une surprenante clinique à Vienne, qui propose à ses patients de les replonger dans l’époque de leur vie qu’ils ont préférée.
Dans son nouveau roman, Gueorgui Gospodinov – certainement le plus grand romancier bulgare contemporain – imagine comment on pourrait littéralement échapper à son époque. La tentation est grande en effet de vivre dans le passé : par nostalgie d’un amour perdu ou d’une période faste désormais révolue. L’expérimentation de Gaoustine, doppelgänger du narrateur, peut fasciner tout autant qu’effrayer : que se passerait-il si les États européens étaient également désireux de revenir en arrière ?Interrogeant notre rapport au temps d’un point de vue individuel autant que collectif, Le pays du passé invite à un audacieux voyage entre passé et futur et permet d’imaginer les conséquences politiques d’une nostalgie poussée à l’extrême.

Traduit du bulgare par Marie Vrinat


  • « L’ Europe n’est plus le centre du monde, et ses habitants développent une peur collective du futur. Parmi les symptômes de ce syndrome, on relève « l’idéalisation d’événements qui se sont produits de façon différente ou, le plus souvent, qui ne se sont pas produits ». Le Bulgare Guéorgui Gospodínov imagine un remède à cette mélancolie : l’organisation, dans chaque pays, d’un référendum pour revenir à un passé heureux. A chacun sa décennie préférée, et que la meilleure gagne. » Libération
  • « Un ouvrage inclassable, récit baroque, truculent, mêlé de réflexions sur le temps, la mémoire - intime et collective - et l’oubli. On y retrouve son alter ego, l’étrange Gaustine, qui traverse les époques et les lieux, déjà présent dans ses poèmes et dans le recueil de nouvelles L’Alphabet des femmes (Arléa). (…) Il y a, chez Gospodinov, du Kundera et du Kafka (surnom d’un de ses personnages), du Pérec et du Gogol, pour la fantaisie désenchantée. Et comme il l’a écrit lui-même : « Toute ma vie est tissée de vies d’autrui. » » Le Figaro
  • « "La traductrice Angela Rodel parvient brillamment à restituer" le "style" et la "langue" de l’auteur, "pleine de références et profondément libre", a souligné Leïla Slimani. » France TV info
Le pays du passé

Le pays du passé

Gallimard - 2021

Années 1990. Le narrateur, un écrivain bulgare, se lie d’amitié lors d’un colloque littéraire avec un homme nommé Gaoustine. Étrange et chaleureux, ce dernier lui écrit des lettres datées des années 1930, avant de disparaître. Le narrateur se met alors à sa recherche et va découvrir une surprenante clinique à Vienne, qui propose à ses patients de les replonger dans l’époque de leur vie qu’ils ont préférée.
Dans son nouveau roman, Gueorgui Gospodinov – certainement le plus grand romancier bulgare contemporain – imagine comment on pourrait littéralement échapper à son époque. La tentation est grande en effet de vivre dans le passé : par nostalgie d’un amour perdu ou d’une période faste désormais révolue. L’expérimentation de Gaoustine, doppelgänger du narrateur, peut fasciner tout autant qu’effrayer : que se passerait-il si les États européens étaient également désireux de revenir en arrière ?Interrogeant notre rapport au temps d’un point de vue individuel autant que collectif, Le pays du passé invite à un audacieux voyage entre passé et futur et permet d’imaginer les conséquences politiques d’une nostalgie poussée à l’extrême.

Traduit du bulgare par Marie Vrinat


  • « L’ Europe n’est plus le centre du monde, et ses habitants développent une peur collective du futur. Parmi les symptômes de ce syndrome, on relève « l’idéalisation d’événements qui se sont produits de façon différente ou, le plus souvent, qui ne se sont pas produits ». Le Bulgare Guéorgui Gospodínov imagine un remède à cette mélancolie : l’organisation, dans chaque pays, d’un référendum pour revenir à un passé heureux. A chacun sa décennie préférée, et que la meilleure gagne. » Libération
  • « Un ouvrage inclassable, récit baroque, truculent, mêlé de réflexions sur le temps, la mémoire - intime et collective - et l’oubli. On y retrouve son alter ego, l’étrange Gaustine, qui traverse les époques et les lieux, déjà présent dans ses poèmes et dans le recueil de nouvelles L’Alphabet des femmes (Arléa). (…) Il y a, chez Gospodinov, du Kundera et du Kafka (surnom d’un de ses personnages), du Pérec et du Gogol, pour la fantaisie désenchantée. Et comme il l’a écrit lui-même : « Toute ma vie est tissée de vies d’autrui. » » Le Figaro
  • « "La traductrice Angela Rodel parvient brillamment à restituer" le "style" et la "langue" de l’auteur, "pleine de références et profondément libre", a souligné Leïla Slimani. » France TV info