On nous l’annonce comme imminente et inéluctable : une catastrophe lente à venir. On nous l’annonce depuis si longtemps. Mais est-ce pour nous alerter ou pour nous habituer ? Il est grand temps d’en décider. Car on peut craindre, ou espérer, un événement qui, lorsqu’il advient n’est pas le surgissement de l’inconnu mais la poursuite de ce que l’on connaissait très bien et qu’on n’a pas su éviter. On se rend compte alors, mais trop tard, qu’à force de l’attendre, on n’a pas compris qu’il était déjà advenu.
- « « Le temps impose parfois à l’historien d’entrer dans la mêlée ». La conjonction des crises climatique et politique, adossée à la montée de l’extrême droite et à sa prise de contrôle médiatique, fait peser un risque sur nos sociétés, et nous somme d’élaborer un « contre-récit », prévient l’historien. » Le Monde
- « Dans ce livre court, de 84 pages, l’auteur se penche sur l’importance de la place de l’historien dans le paysage médiatique. Il invite ici le lecteur à dépasser le sentiment d’impuissance qui nous paralyse lorsque l’on pense à tout ce qui menace l’humanité et à saisir le présent à bras-le-corps. Il mesure l’importance et la peur "du temps qui reste". » France 5
- « La crise politique ou la catastrophe climatique, en cours ou à venir, semblent renvoyer à une accélération du temps. Un événement n’est pourtant jamais le surgissement de l’inconnu mais la poursuite du connu, dit Patrick Boucheron. Face aux urgences et à l’impression d’un terrible compte-à-rebours, le regard de l’historien pour se saisir du « temps qui reste » demeure particulièrement précieux. » Les Rendez-vous de l’histoire
- « Comment ne pas céder à l’air du temps catastrophiste ? Celui qui assume l’incertitude de son savoir invite à ne renoncer à rien dans une réflexion stimulante sur le présent, et sur ce que peut l’histoire pour agir sur lui. » Les Inrocks
- « L’attaque d’Arras, qui a coûté la vie à Dominique Bernard, semble répéter l’attentat contre Samuel Paty, trois ans plus tôt. L’historien Patrick Boucheron rend hommage à ces professeurs engagés dans l’éveil des consciences et rappelle pourquoi l’histoire est « un art d’émancipation ». » La Croix