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Mon nom dans le noir

Albin Michel

Dans un futur proche et dystopique, alors que l’Amérique est en proie au chaos, aux catastrophes climatiques et à des pannes massives, le quartier de First Street, à Charlottesville (Virginie), est attaqué par des suprémacistes blancs. Un petit groupe hétéroclite composé de familles, de voisins et d’amis parvient à fuir à bord d’un bus abandonné.
A leur tête, Da’Naïsha Hemings Love, a l’idée de trouver refuge à Monticello, la plantation historique de Thomas Jefferson, dont elle est une descendante. Elle qui porte aussi le nom de son aïeule, Sally Hemings, une jeune esclave noire dont Jefferson a fait sa maîtresse. Et c’est sur cette terre désertée de tous, sauf de ses fantômes, que la vie s’organise pour cette petite communauté, malgré la violence alentour.
Mais après dix-neuf jours d’une paix fragile, la terreur se rapproche. Da’Naïsha glisse alors le récit de leurs journées de lutte entre les pages d’un livre de la bibliothèque...
S’inspirant des émeutes de Charlottesville et de l’assaut du Capitole, Jocelyn Nicole Johnson porte un regard lucide sur notre époque troublée. La fulgurance de sa narration donne à ce livre la puissance d’une prophétie politique.

Traduit de l’anglais par Sika Fakambi


  • « L’écrivaine afro-américaine plonge aux racines du mal qui ronge son pays depuis son édification dans un premier roman aux accents apocalyptiques. »Le Temps
  • « Tout au long de ce roman résonnent les échos de la résistance historique des Afro-Américains, surpassés en nombre et dépassés par leurs adversaires, mais luttant sans relâche. Ce roman aussi court que prometteur invite à une réflexion profonde sur les questions raciales, sociales et politiques en explorant avec finesse les complexités de l’histoire américaine. » La Croix
  • « L’horizon est sombre, et la plume, d’une sobriété implacable. Mais on trouve de la lumière dans la solidarité qui va souder la petite communauté lors de ses jours ultimes. Alors que le spectre du trumpisme plane sur la prochaine présidentielle et que l’antisémitisme flambe à nouveau, ce récit de résistance nous invite à nous accrocher à ce qui nous reste d’humanité pour empêcher l’histoire de se répéter. » La Vie
  • « Le futur imaginé par Jocelyn Nicole Johnson dans Mon nom dans le noir ressemble furieusement à ce qui se passe aujourd’hui, non seulement en Amérique, plus sensible que jamais aux coups de menton trumpistes, mais aussi de ce côté de l’Atlantique, où l’extrême droite prospère. Et cet aspect aussi troublant que flippant rend ce formidable premier roman jouant habilement avec l’histoire plus essentiel encore. Brillant. » Rolling Stone
Mon nom dans le noir

Mon nom dans le noir

Albin Michel - 2024

Dans un futur proche et dystopique, alors que l’Amérique est en proie au chaos, aux catastrophes climatiques et à des pannes massives, le quartier de First Street, à Charlottesville (Virginie), est attaqué par des suprémacistes blancs. Un petit groupe hétéroclite composé de familles, de voisins et d’amis parvient à fuir à bord d’un bus abandonné.
A leur tête, Da’Naïsha Hemings Love, a l’idée de trouver refuge à Monticello, la plantation historique de Thomas Jefferson, dont elle est une descendante. Elle qui porte aussi le nom de son aïeule, Sally Hemings, une jeune esclave noire dont Jefferson a fait sa maîtresse. Et c’est sur cette terre désertée de tous, sauf de ses fantômes, que la vie s’organise pour cette petite communauté, malgré la violence alentour.
Mais après dix-neuf jours d’une paix fragile, la terreur se rapproche. Da’Naïsha glisse alors le récit de leurs journées de lutte entre les pages d’un livre de la bibliothèque...
S’inspirant des émeutes de Charlottesville et de l’assaut du Capitole, Jocelyn Nicole Johnson porte un regard lucide sur notre époque troublée. La fulgurance de sa narration donne à ce livre la puissance d’une prophétie politique.

Traduit de l’anglais par Sika Fakambi


  • « L’écrivaine afro-américaine plonge aux racines du mal qui ronge son pays depuis son édification dans un premier roman aux accents apocalyptiques. »Le Temps
  • « Tout au long de ce roman résonnent les échos de la résistance historique des Afro-Américains, surpassés en nombre et dépassés par leurs adversaires, mais luttant sans relâche. Ce roman aussi court que prometteur invite à une réflexion profonde sur les questions raciales, sociales et politiques en explorant avec finesse les complexités de l’histoire américaine. » La Croix
  • « L’horizon est sombre, et la plume, d’une sobriété implacable. Mais on trouve de la lumière dans la solidarité qui va souder la petite communauté lors de ses jours ultimes. Alors que le spectre du trumpisme plane sur la prochaine présidentielle et que l’antisémitisme flambe à nouveau, ce récit de résistance nous invite à nous accrocher à ce qui nous reste d’humanité pour empêcher l’histoire de se répéter. » La Vie
  • « Le futur imaginé par Jocelyn Nicole Johnson dans Mon nom dans le noir ressemble furieusement à ce qui se passe aujourd’hui, non seulement en Amérique, plus sensible que jamais aux coups de menton trumpistes, mais aussi de ce côté de l’Atlantique, où l’extrême droite prospère. Et cet aspect aussi troublant que flippant rend ce formidable premier roman jouant habilement avec l’histoire plus essentiel encore. Brillant. » Rolling Stone