Au nez et à la barbe des services secrets du monde entier, une armée de LGBT renverse le dictateur d’un État africain… Vous ne jugerez plus jamais un être humain sur la base de son genre ni de sa préférence sexuelle ! Mis à la retraite sur requête du bureau ovale, le général de division Geoff Tyler se voit proposé par l’ancien secrétaire général des Nations Unies de reprendre du collier à la tête d’une armée privée financée par des célébrités de toutes obédiences. Son objectif : renverser le dictateur d’un État africain, soutenir le gouvernement transitoire le temps de la rédaction d’une constitution démocratique, permettre la tenue d’élections en bonne et due forme. Ses moyens : à lui de les définir, l’argent n’est pas un problème. Son effectif : Un encadrement d’une centaine de professionnels et 10 000 soldats dont il faut parfaire la formation. Jusqu’ici tout va bien. Il y a toutefois un petit détail. Cette armée est presque exclusivement constituée de LGBT. Lesbian, Gay, Bi, Trans. Le général Geoff Tyler dit plutôt : gouines, pédés, à voile et à vapeur et… euh… trans, parce qu’il manque un peu de vocabulaire sur le sujet. Et ce n’est pas qu’il soit homophobe ou… euh… intolérant. Chacun fait ce qu’il veut avec son cul. C’est juste qu’il aime bien appeler un chat un chat et que… Non, merde, vous êtes sérieux ? – L’ingérence militaire sous prétexte humanitaire dans la conduite d’un État. – L’exploitation sans aucune régulation des pays en voie de développement par les transnationales. – L’influence des lobbies industriels sur la politique des États et de l’Organisation des Nations Unies. – La solidarité à l’échelle mondiale des personnes LGBT née des discriminations et des persécutions dont elles souffrent. – L’engagement d’individus non directement concernés mais sensibilisés aux côtés de populations persécutées. – La banalité de ce qu’il est convenu d’appeler « nature humaine ». Même si le genre, la sexuation et la préférence sexuelle sont à l’origine de problématiques différentes, essentiellement issues de l’éducation et de la pression sociétale, ils ne déterminent pas le comportement ni le caractère de l’être humain.