Troisième volet indépendant (1er volet : Heq, 2ème volet : Arluk) Notre contemporaine, Soré, connaît une vie rude. En quête de son identité dans un Groenland moderne et déchiré, Soré part à la recherche de ce qu’elle est, de sa mère trop tôt disparue, de ses ancêtres, parmi lesquels Tewee-soo, que seuls les conteurs Inuit et Jørn Riel savent raconter, comme on raconte les légendes. Avec Le chant pour celui qui désire vivre, Jørn Riel brosse une fabuleuse fresque ethnologique du peuplement inuit : nous ne voyons pas seulement les personnages, nous vivons au milieu d’eux. Avec Heq, qui en l’an mil mène son peuple sur la terre promise et fonde Thulé, avec Arluk qui entreprend 500 ans plus tard de faire le tour des merveilleux mondes – le Groenland, son seul univers –, avec Soré, sa descendante, notre contemporaine qui, après une phase de désarroi due à la colonisation, retrouve un fantastique espoir en l’Inuité.