Trois fleurs toxiques, trois femmes de la même lignée et trois empoisonnements jalonnent une vengeance familiale transmise sur trois générations. ou quand la littérature policière rencontre la tragédie lyrique dans un opéra de chambre…
La fille, la mère, la grand-mère : chacune a été victime d’un homme ; chacune a souffert d’un sort funeste ; chacune voudrait se venger. Leur arme ? Celle des faibles et des fourbes, celle des poètes et des savants : une plante toxique, fatale, au doux parfum de fleur.
Les trois textes remontent le temps, chacun contenant sa propre élucidation ainsi que celles des deux autres. ils peuvent aussi se lire séparément, creusant les thèmes du destin, de la culpabilité, des héritages malheureux. Ils ont été créés pour l’opéra mais pourront être joués au théâtre. C’est de la littérature et de la musique. C’est de la poésie.
Si l’opéra est depuis toujours la scène des décès tragiques, des drames de la jalousie, des crimes d’honneur et des amours contrariées, il verse pourtant rarement dans le registre strictement policier.
C’est à l’initiative de l’ensemble Musicatreize de Marseille, dirigé par Roland Hayrabedioan, que ce triptyque a été commandé à Sylvain Coher : trois cantates sur un thème policier qui pourront se jouer individuellement ou dans la continuité d’une véritable trilogie.
Revue de presse
- « Les trois textes - La digitale, La douce amère, La dame d’onze heures - remontent le temps, chacun recelant sa propre élucidation ainsi que celles des deux autres. Ils peuvent aussi se lire séparément, creusant les thèmes du destin, de la culpabilité, des héritages malheureux. Ces trois fleurs toxiques ont été créées pour l’opéra mais pourront être jouées au théâtre. C’est de la littérature et de la musique. C’est de la poésie. » Biblioteca Magazine
- « Ce style musical sert parfaitement l’intrigue noire et contribue à plonger le spectateur dans une ambiance lugubre où tripes et boyaux, noms latins de plantes mortelles et petites insultes bien amenées par l’auteur, tiennent le public pendant 1h10. » Laetitia Gentili, La Provence
- « La Digitale, c’est 29 pages d’écriture pour un peu plus d’une heure de musique. Le texte, parfaitement rythmé, développe une intrigue intéressante. Il nous plonge dans une ambiance glauque, humide, pesante. » Michel Egea, Destimed
- « Reconnaissant "des liens thématiques entre tous [ses] livres", Sylvain Coher revendique sa logique et son éclectisme, son goût pour l’expérimental, à condition que cela reste ludique. D’où ses Trois cantates policières qui paraissent à présent. » Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo