Suivis de Poèmes de la main gauche.
« Raconter mon histoire, à travers deux épisodes sentimentaux. En l’occurrence, pour Poèmes de la main gauche, l’écriture s’est faite a posteriori, donc véritablement un récit d’une histoire révolue, un regard en arrière, un journal rédigé en différé. Sans doute un point de vue plus objectif que pour Un cri qui ne reprend jamais son souffle, qui lui a été écrit dans le vif du vécu. C’est assez fascinant de constater comme on veut se souvenir d’abord des belles choses et comme on aborde la réalité avec un regard incomplet. Et c’est un vrai paradoxe parce qu’en même temps, on s’emploie à mettre toute l’authenticité possible dans la forme écrite, toute l’essence brute de la vérité, mais d’une vérité choisie, malgré soi… Un cri qui ne reprend jamais son souffle relate un passage de ma vie où j’ai rencontré et aimé une femme affectée d’un syndrome bipolaire. La réalité des ces jours était construite comme des montagnes russes, avec des envolées hors gravité et des plongeons vers l’abîme, des heures de pur bonheur et d’autres où la vie se faisait violente. Une évocation partisane de la réalité. »
extrait de Un cri qui ne reprend jamais son souffle,
conversation (finale) avec Thierry Renard.