L’illustre professeur J.L. Borges – qui jusque là prenait la poussière sur sa chaire de l’université de Buenos Aires – suit un jour la course d’un cafard sur un dessin ottoman lorsqu’il met son doigt sur une étrange anomalie historique : Coatlicue, déesse aztèque de la terre, se pavane crânement dans les pages d’un manuscrit turc du XVIe siècle. Impossible qu’à l’époque de Suleymane le Magnifique l’Empire ottoman ait jamais entendu parler des Aztèques. S’engage alors un jeu de piste sans pareil ; de parchemin codé en crypte secrète, Borges et son compère istanbuliote – Hakan – remontent la piste aztèque, depuis la fin de l’Empire précolombien jusqu’à Suleymane le Magnifique, le grand sultan. Dans les coulisses de l’Histoire,
des liens insoupçonnés se tissent entre le dernier empereur aztèque et son homologue d’Istanbul.
La fine équipe d’universitaires – un vieux ronchon mégalo et son assistant tout droit sorti d’un album d’Hergé – lèvera enfin le voile sur la plus grande supercherie de tous les temps.
Des couloirs de l’université de Buenos Aires au palais de Topkapi, entre parchemin codé et crypte secrète, Mélanie Sadler mêle, avec beaucoup de virtuosité, fantaisie littéraire et roman d’aventure. Le livre emprunte aussi bien à Borges qu’à Hergé dans le seul dessein de nous mener tous sacrément en bateau.
Revue de Presse
L’intrigue, menée au rythme d’une cavalcade endiablée, est encore plus labyrinthique qu’un roman de Borges, mais, heureusement, chez Mélanie Sadler, l’érudition est passée au tamis d’un humour souvent réjouissant.
https://www.lexpress.fr/culture/livre/comment-les-grands-de-ce-monde-se-promenent-en-bateau-pochade-stambouliote_1643834.html
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