Alger, centre-ville, début du XXIe siècle. Adel et Yasmine, frère et soeur, étaient proches, enfants. Ils ont grandi, changé, ils n’arrivent plus à se parler. Ils s’aiment en silence, entre une mère acrimonieuse et une aînée échouée là avec sa famille, qui peint à longueur de journée comme on s’invente un ailleurs. Au pied de l’immeuble, du haut des balcons et jusque chez eux, on les observe, on commente : ils sont différents, trop beaux et peut-être un peu trop libres, c’est insupportable. Dans une société étriquée par les convenances, dans un pays qu’on quitte plus facilement qu’on ne l’aime, être simplement soi-même est un luxe auquel la jeunesse n’a pas droit... Porté par une construction polyphonique croisant des voix qui ne se rencontrent jamais, L’envers des autres est un roman sensible, violent et lucide, dont la noirceur n’est adoucie que par les naïves rêveries d’une fillette en ballerines de toile.
Revue de presse
« L’Envers des autres parvient avec justesse à dire l’impossibilité, dans une ville comme Alger, de sortir des carcans communs. De rejeter la norme obligatoire du « nous » pour affirmer un « je ». » Le Monde
« On est bluffé par l’écriture, à la fois simple et travaillée, aux pointes d’humour irrésistibles et aux descriptions très bien senties. Si l’on veut comprendre la jeunesse algérienne, cette « génération blasée », il faut lire ce livre. » Jeune Afrique