Biographie
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Écrivain, journaliste, photographe, Philippe Curval est l’un des principaux fondateurs de la science-fiction française dans les années 1950. Il obtient le prix Jules Verne pour Le Ressac de l’espace (Hachette/Gallimard, « Le Rayon Fantastique », 1962), le Grand Prix de la science-fiction française pour l’Homme à rebours (R. Laffont « Ailleurs & Demain », 1974), le prix Apollo pour Cette chère humanité (R. Laffont « Ailleurs & Demain », 1976), qui s’intègre au cycle L’Europe après la pluie. Il alterne littérature générale (La forteresse de coton, Gallimard, 1967, Attention les yeux, E. Losfeld, 1972, Akiloë, Flammarion, 1988 et L’Éternité n’est pas la vie, Julliard, 1995) et science-fiction (Voyage à l’envers, J’ai lu « Millénaires », 2000, Voyance aveugle, Denoël, « Présence du Fantastique », 1998, Congo Pantin, Gallimard « Folio SF », 2000, Lothar Blues, R. Laffont, « Ailleurs & Demain », 2008). Son amour pour la nouvelle l’a conduit à en écrire plus de cent. Ses derniers recueils, Rasta Solitude (Flammarion « Imagine ») en 2003, et L’homme qui s’arrêta (La Volte) en 2009. Son travail critique sur la SF, commencé dans Galaxie, se poursuivra au Monde, et actuellement au Magazine littéraire. Traduit dans quatorze pays, à cette date, il a publié plus de quarante volumes.
Akiloë ou le souffle de la forêt est un roman fort éloigné des codes de science-fiction. Un premier Akiloë est paru lors de la rentrée littéraire de 1988 chez Flammarion (porté par Françoise Verny), ce roman était alors moins de la moitié de la version d’aujourd’hui.
Bibliographie
- Akiloë ou le souffle de la forêt (Volte, 2015)
- Faites demi-tour dès que possible (Volte, 2014)
- Juste à temps (Volte, 2013)
- Le Jardin schizologique (Volte, 2010)
- Ceux qui nous veulent du bien (Volte, 2010)
- L’homme qui s’arrêta (Volte, 2009)
- Aux limites du son (Volte, 2006)
- Voyance aveugle (Denoël, 2000)
- Macno emmerde la mort (Baleine, 1998)