À l’été 2001, un squelette apparaît à l’orée d’un petit bois, à quelques pas de l’Hôpital Royal Victoria à Montréal. Une enquête s’amorce, qui deviendra une quête : découvrir l’identité de cette femme morte sans bruit. Mais toutes les pistes mènent à l’impasse ; celle qu’on a baptisée Madame Victoria continue d’attendre que quelqu’un prononce son nom. Aujourd’hui, la fiction prend le relais. Catherine Leroux décline les vies potentielles de son héroïne avec une grande liberté. D’abord nettes comme le jour, ses hypothèses plongent de plus en plus loin dans l’imaginaire, comme des flèches filant vers un point où la mémoire et l’invention se confondent, vers un minuit où tout est possible, jusqu’au dernier souffle.
- « Roman d’une beauté troublante et d’une étrangeté dérangeante […], Madame Victoria navigue avec fluidité de la SF à la romance en passant par tout ce qui se trouve entre les deux. Absolument maîtrisé, on en apprécie chaque paragraphe, chaque mot, véritable concentré bouillonnant qui montre tout le potentiel de la fiction quand elle prend le relais du réel inexplicable. C’est clair, Catherine Leroux vient d’entrer dans la cour des grands. » La Presse