“C’est peut-être loin du rivage que je me sens le plus solidement ancré dans notre planète”, confie le navigateur. De la Bretagne à la Polynésie, des mers du Nord aux baies du Sud, l’auteur nous embarque au gré des vents et des mots, avec poésie et sagesse, dans un voyage atemporel, là où les mers voient défiler des générations d’aventuriers – de James Cook à Bernard Moitessier. Au fil de l’eau, il revisite des rencontres historiques entre Européens et Océaniens, ravive des journaux de bord oubliés et témoigne de ses expériences, comme la rencontre exceptionnelle avec des dauphins messagers. Il dévoile un lien sensible et intime à la mer, aux vents, aux astres et à tous les êtres vivants qui cohabitent dans ce milieu océanique. Comme en amour, la passion porte ses adeptes vers l’émerveillement, vers ses déboires aussi. Car les forces de la nature rappellent au marin qu’il n’est pas maître des lieux. Si l’appel du large invite à l’humilité, il transporte aussi les voyageurs vers de nouveaux horizons culturels. On découvre comment les peuples de Polynésie chantent avec les étoiles et fusionnent avec la mer, ou pourquoi, à Tahiti, le surf avait une origine sacrée.
- « Publiée dans la jeune collection « Voix de la Terre », cette merveilleuse bouffée d’air contribue également à activer toutes les alarmes sur le vivant. Mettre l’océan en souffrance, ainsi que nous le faisons depuis trop longtemps, c’est s’attaquer à plus de 70 % de notre surface vitale planétaire. » Le Monde
- « Ami ou ennemi, allié ou déloyal, il s’impose en tant qu’acteur principal dans la plaisance à voile. Olivier Le Carrer nous fait découvrir l’ensemble des vents qu’il a rencontré lors de ses innombrables voyages de leur naissance (parfois venus de la terre, tantôt de la mer, de différences de températures etc.) jusqu’à leur épuisement. » 20 Minutes
- « Dans ces pages sensibles, l’auteur note que la maîtrise de
la voile, au fil du temps, finit par composer une bibliothèque,
dont ehaque volume garde la trace d’une expérience précise.
Cette bibliothèque pleine de vent pèse le poids d’une vie de
marin ; autant dire beaucoup de sagesse. » Chasse-marée