Elie Mestenapeo, un jeune Innu de la Côte-Nord, au Québec, a tué son père alcoolique et violent dans une crise de rage. Il a fait 10 ans de prison. À sa sortie, rejeté par les siens, il prend la direction de Montréal où il rejoint rapidement une nouvelle communauté : celle des Autochtones SDF, invisibles parmi les invisibles. Il y rencontre les jumelles innuk Mary et Tracy, Jimmy le Nakota qui distribue des repas chauds au square Cabot, au cœur de la ville, mais aussi Mafia Doc, un vieil itinérant plus ou moins médecin qui refuse de quitter sa tente alors que Montréal plonge dans le froid polaire…
Dans ce roman plein d’humanité, Michel Jean nous raconte le quotidien de ces êtres fracassés, fait d’alcool et de rixes, mais aussi de solidarité, de poésie et d’espoir.
- « Encore trop méconnu en France, la star des lettres québécoise redonne une nouvelle fois, avec son roman « Tiohtiá : ke » (Seuil), une voix aux peuples autochtones de son pays. » Le Point
- « C’est un peu comme la fin d’une trilogie. Kukum, c’est mon arrière-grand-mère, c’est la sédentarisation forcée. Atuk, elle et nous, c’est la fille qui retourne dans le monde blanc, c’est moi. Et dans Tiohtià:ke, ce sont les petits-enfants, les conséquences des pensionnats. » Radio-Canada