Bibliothèque

Vers la tendresse

Les films du Worso

Ce film est une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue. En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens (salle de sport, hall d’immeuble, parking d’un centre commercial, appartement squatté) où nous traquerons la mise en scène de leur virilité ; tandis qu’en off des récits intimes dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.


Revue de presse :

« De la violence misogyne à la possibilité d’aimer : tel est le mouvement ascendant de Vers la tendresse, film d’une grande beauté et porteur d’espoir. »
François Ekchajzer, Télérama

« La jeune cinéaste Alice Diop aime poser son regard sur les zones en lisière. Son court métrage "Vers la tendresse", (…) explore l’intimité amoureuse de quatre jeunes hommes de la banlieue parisienne. Une réussite cinématographique. »
Sylvie Braibant, TV5 Monde

Vers la tendresse

Les films du Worso - 2016

Ce film est une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue. En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens (salle de sport, hall d’immeuble, parking d’un centre commercial, appartement squatté) où nous traquerons la mise en scène de leur virilité ; tandis qu’en off des récits intimes dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.


Revue de presse :

« De la violence misogyne à la possibilité d’aimer : tel est le mouvement ascendant de Vers la tendresse, film d’une grande beauté et porteur d’espoir. »
François Ekchajzer, Télérama

« La jeune cinéaste Alice Diop aime poser son regard sur les zones en lisière. Son court métrage "Vers la tendresse", (…) explore l’intimité amoureuse de quatre jeunes hommes de la banlieue parisienne. Une réussite cinématographique. »
Sylvie Braibant, TV5 Monde

Nous

Nous

Alice DIOP (Athénaïse/2020/115’) -

Au lendemain de la manifestation du 11 janvier 2015 en réaction aux attentats, Alice Diop se questionne sur cette foule majoritairement blanche alors que Libération titre en une « Nous sommes un peuple ». Elle part alors à la rencontre de tous ces « autres » qui ne sont pas sur la photo, en suivant la ligne B du RER. Ce périple met en lumière un territoire contrasté et esquisse un portrait choral de Franciliens saisis dans leur quotidien. Devant la caméra défilent visages et paysages de banlieue, pavillons avec jardins et grands ensembles, composant envers et malgré tout une vacillante mémoire collective.


La bande-annonce


La permanence

La permanence

Alice DIOP (Athénaïse/2016/96’) -

La consultation se trouve à l’intérieur de l’hôpital Avicenne. C’est un ilôt qui semble abandonné au fond d’un couloir. Une grande pièce obscure et vétuste où atterrissent des hommes malades, marques dans leur chair, et pour qui la douleur dit les peines de l’exil. S’ils y reviennent encore, c’est qu’ils ne désespèrent pas de trouver ici le moyen de tenir debout, de résister au naufrage.


Vers la tendresse

Vers la tendresse

Alice DIOP (Les Films du Worso/2016/39’) -

Une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue.
En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens (salle de sport, hall d’immeuble, parking d’un centre commercial, appartement squatté), où nous traquerons la mise en scène de leur virilité ; tandis qu’en off des récits intimes dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.

Rencontre avec la réalisatrice du film : "Vers la tendresse"

Avec Alice Diop - Saint-Malo 2017

Rencontre avec la réalisatrice du film "Vers la tendresse".

Une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue. En suivant l’errance d’une bande de jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens où nous traquons la mise en scène de leur virilité. En off, des récits intimes dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.

Avec Alice Diop

Animé par Géraldine Delaunay


Le souci des gens

Avec Alice Diop, Raphaël Krafft, Gérard Mordillat, Anne Nivat - Saint-Malo 2017

Ceci n’est pas la qualité la plus frappante de notre littérature – dans un pays pourtant si prompt à se draper dans le drapeau de sa Révolution. Mais imagine-t-on chez nous des gardiens de vache agrandis aux dimensions de héros mythologiques, comme ailleurs dans le western ? Les gens ! Tout juste paraissent-ils bons chez nous pour des enquêtes sociologiques. Aussi, quel bonheur quand nous rencontrons des œuvres où nous pouvons nous reconnaître en notre commune humanité !

Avec Alice Diop, Raphaël Krafft, Gérard Mordillat, Anne Nivat

Animé par Géraldine Delaunay


Qu’est-ce qu’être humain ?

Avec Alice Diop, Ananda Devi, Patrick Chamoiseau - Saint-Malo 2017

Avec Alice Diop, Ananda Devi, Patrick Chamoiseau

De berceau de civilisation, la Méditerranée est devenue un cimetière marin – mais qu’est-ce qui meurt, de nous, avec ces malheureux ? Ailleurs, nous multiplions les camps. Mais qu’est-ce que nous nous enfermons de nous-mêmes, ce faisant ? Rester « entre soi » ? Mais que reste-t-il alors de ce « soi » ? Qu’est-ce que cela veut encore dire pour nous, d’être humain ? Qu’est-ce qu’un être humain ? Il y a un imaginaire de l’être ensemble à refonder. Avec Patrick Chamoiseau, Edgar Morin, dont toute la pensée tend vers la définition des contours d’un nouvel humanisme, Raphaël Glucksmann, qui après un séjour à Calais a publié un texte fort, dans Médiapart sur la faillite de l’idéal républicain : De quoi Calais est-il le nom ?, Shumona Sinha a été interprète auprès de l’Ofpra, chargé de gérer les demandes d’asiles politiques, dans Assommons les pauvres !, elle dressait un constat sans complaisance et publie Apatrides (Éditions de L’Olivier), Raphaël Krafft avec Passeur (Buchet-Chastel) qui, en racontant l’ascension du col de Fenestre pour aider des réfugiés à atteindre la France, met en exergue l’absurdité des lignes imaginaires dans un document profondément humain. Retour ligne manuel.

« Je n’ai pas voulu faire un film militant qui dénoncerait quoi que ce soit, mais un film qui assigne une place au spectateur, l’invite à regarder ces hommes comme on a rarement l’occasion de les voir. » précise Alice Diop (Télérama) La Permanence (2016) a bouleversé le public du Cinéma du réel : à l’hôpital Avicenne, la réalisatrice a filmé pendant un an les consultations par un médecin de migrants malades, brisés par l’exil, l’expression des visages, l’entrecroisement des histoires et des voix. Un grand film, présenté par la réalisatrice.