Isolé dans le froid et la solitude des forêts, le village de Kangoq est figé dans le temps. Ici, on vit de peu, du labeur des ouvrières dans les filatures et des hommes dans les champs. Mais une femme différente donne un secret équilibre à ce monde. Dans sa boutique, selon les heures, elle déplume de grandes oies des neiges, initie discrètement de jeunes filles aux élans de leur corps, ou accueille les hommes qui cherchent, dans sa chair, un impossible repos...
- « Comme dans ses précédentes œuvres (Les Sangs, Blanc résine), la romancière emprunte à la forme du conte, sa symbolique, ses figures archétypales. Mettant au monde sa propre genèse, son riche univers devient de plus en plus autoréférentiel. Une belle promesse pour les écrits à venir. » La Presse
- « Conte sanglant, charnel et organique où l’on retrouve avec bonheur la grâce de l’écriture et le grand pouvoir d’évocation de la romancière, Peau-de-Sang est porté par un souffle poétique dont l’absence de majuscules et de points rappelle celui du cycle Soifs de Marie-Claire Blais et une voix posthume évoquant Olivia de la Haute Mer, personnage des Fous de Bassan d’Anne Hébert. » Le Devoir
- « Le roman permet à Audrée Wilhelmy de brosser toute une galerie de portraits d’hommes et de femmes dans la lubricité, la convoitise, la duplicité, et aussi l’étreinte (d’où une série de scènes érotiques fortes, nullement vulgaires). (...) Elle célèbre de surcroît la puissance du féminin, ce « quelque chose de primaire [qui] guide » les femmes, une « pulsion bien antérieure aux femmes, au sexe, au désir ». » Diacritik