Originaire de la province de Zhejiang, Shu Cai est aujourd’hui chercheur en poésie française à l’Institut des littératures étrangères de l’Académie des sciences sociales de Chine et vit actuellement à Beijing. Épris très tôt de poésie, ce diplômé de langue et littérature française à l’université de Beijing a fondé avec des amis un club de littérature, et a donné le jour à ses premiers écrits lorsqu’il était encore étudiant.
Traducteur assidu, il lui tient à cœur de faire découvrir les grands poètes français aux amateurs de poésie en Chine. L’expérience acquise par cet exercice lui permettrait, confie-t-il, de nourrir sa propre écriture.
S’il publie son premier recueil, Seul, peu après son retour en Chine aux éditions Hua Xia, ce n’est qu’en 2000 que Shu Cai cesse toute activité professionnelle afin de se consacrer pleinement à la poésie.
Il fonde en 2011, avec l’aide de collaborateurs, la revue trimestrielle Du shi (Lire la poésie) et la revue annuelle Yi shi (Traduire la poésie).
En 2018, il participe à l’élaboration d’un ouvrage collectif, Je fais un rêve, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King et de la vingt-troisième édition du festival lyonnais Parole Ambulante.
Cette année, il nous livre un petit recueil de poèmes dans lequel la poésie traditionnelle chinoise vient épouser des enjeux contemporains. Dans cette œuvre pleine de vie, Shu Cai immerge ses lecteurs dans un voyage poétique rythmé et éclairé.
Bibliographie
Recueils de poésie
- Le Seul, 1997
- Choix de courts poèmes de Shu Cai, The Milky Way Publishing
- Choix de poèmes de Shu Cai, 2011
- Exercices de rythme, 2015
- Le printemps n’a pas de direction, 2018
- Retour-aller, 2018
Des traductions en français de ses poèmes sont parues dans Action poétique (automne-hiver, 1997), Noir sur blanc, une anthologie (Fourbis, 1998), l’anthologie Le Ciel en fuite (Circé, 2004) et la revue Europe (n° 1003-1004, nov.-déc. 2012) dans le dossier "Poètes chinois d’aujourd’hui : une poésie en quête du réel".